Sant Joan
Retour sur une folle nuit du mois de juin.
Chaque année, dans la nuit du 23 au 24 juin, des dizaines de milliers de Barcelonais gagnent les plages de la ville pour célébrer
Tout au long des 5km de sable, les gens se regroupent autour des chiringuitos (bars de plage) et de leurs Dj’s, autour de groupes de percus improvisés, autour d’un feu, ou tout simplement autour d’une bouteille. Des bars de fortune (entendez ici clandestins) vendent des cocktails en tout genre et élargissent un peu l’offre pakistanaise traditionnelle. En lisant le journal local le lundi suivant, j’ai d’ailleurs appris que la police avait effectué une saisie record de 25000 canettes de bières destinées à la vente à la sauvette. Pourtant je peux vous assurer qu’à aucun moment nous avons ressenti ce déficit….ils sont vraiment forts ces Pakis! (Je pense que je leur consacrerai un article prochainement car sans eux la vie nocturne barcelonaise ne serait pas la même)
La nuit s’est donc comme prévue terminée au petit jour et le retour à bicyclette à l’appartement fut un peu plus tortueux qu’à l’accoutumé. Les pétards ont continué à faire résonner les rues pendants quelques jours, le temps d’épuiser complètement les stocks, pour finalement se taire jusqu’à l’année prochaine….ou jusqu’à une autre fête dont je ne connais pas encore l’existence!
Une petite sélection d’articles issus du journal local “la Vanguardia” (en espagnol bien sur): Los bomberos…, Miles de barceloneses…, Una verbana…
En panne…
Non, je ne suis pas en panne d’inspiration. Par contre notre connection elle est out, et par conséquent je ne peux pas me connecter depuis l’appartement. Vous devrez donc encore patienter quelques jours pour savoir comment s’est passé mon retour de Paris…
Humeur*
J’ai beau faire le malin, clamer haut et fort que je retourne au soleil, dans une ville géniale où les gens ne tirent pas la gueule toute la journée, où il suffit d’un coup de pédale pour se retrouver au bord de la mer, où les nuits ne finissent jamais, etc., c’est non sans une grosse boule au ventre que je quitte à nouveau Paris et ceux (et celle) que j’aime.
*faux départ