Poblenou

Construit au 19ème pour héberger les ouvriers des usines de textile, le Poblenou, littéralement “nouveau village” est aujourd’hui en pleine mutation. Ce quartier est situé au-delà de l’enceinte médiévale barcelonaise, dans un triangle dont les extrémités sont plus ou moins la tour Agbar, le Forum et le parc de la Ciutadella.

Ses bâtiments, mélanges d’usines et d’immeubles du 19ème, ainsi que d’immeubles de bureaux de la période Franquiste, sont aujourd’hui la source de toutes les spéculations. Riche de structures incroyables, de matières et de couleurs, le Poblenou recèle de surprises. Une petite sélection pour commencer.

Poblenou_1

Les copains d’abord

Encore un week-end qui laisse des traces…Nyto et Guez, ou la “nouvelle doublette de Belleville”, étaient de passage pour le fameux marathon de Barcelone. Au programme: bars, tapas, sit-in sur les places, pakis, “kebabomous”, re-bars, re-tapas, et une superbe arrivé sur la plage pour la fête de clôture de la fameuse épreuve.

lescopainsdabord

De ces 2 jours il ne restera pas que les souvenirs et les maux de têtes. Soucieux de ma santé, les 2 athlètes avaient pris soin de ne pas venir les mains vides, et avaient ajouté une Rouelle de chèvre et quelques bouteilles de bon vin à leurs bagages. Merci les gars, revenez quand vous voulez.

Explications

Comme certains l’auront sans doute remarqué, le blog est actuellement en perte de vitesse. Cela ne veut pas dire que je n’ai plus rien à raconter, bien au contraire. Le rythme de travail s’est nettement accéléré, celui de mes sorties aussi, et cela ne me laisse pas beaucoup de temps à consacrer à ces pages. Mais c’est promis, je reviens avec encore plus d’anecdotes sur ma sociabilisation barcelonaise.

Bientôt, des photos de ma chambre (qui commence à prendre des couleurs), un mini lexique français/español pour fréquenter les bars (ce qui va plaire à certains, j’en suis sur), des photos du quartier industriel “Poblenou”, le week-end de 2 parigots, des planches “ambianceBcn”, les périgrinations de nàbito, et bien plus encore.

Alors soyez patients, et d’ici là laissez moi vos commentaires.

Frontières

Le week-end a comme d’habitude été arrosé de son lot de fêtes, mais il a également été culturel.

En ce moment et jusqu’au 30 sept 07, le CCCB (Centre de Culture Contemporaine de Barcelone) propose l’exposition Fronteras qui essaye de définir le concept de frontière et de témoigner des différents conflits et sentiments qu’elles peuvent engendrer dans le monde.

Illustrée grace à des photos, des peintures, des vidéos, des cartes ou encore des témoignages audio, cette expo est très riche tant sur sa forme que sur le sujet traité. Je la conseille fortement à tous les gens de passage ici.

 Fronteras - Frederic Amat

Mesure-t-on réellement la chance que nous avons d’être né du bon côté de la barrière?


Primavera Sound 07 - Dijous

C’est non sans une certaine émotion que j’écris ce billet. La tête encore abasourdie par les rifts de guitares ravageurs de Corgan et de ses Smashing Pumpkins. Cela faisait près de 10ans et les années lycée que j’attendais ça et j’en viens à me dire que ça valait vraiment le coup de patienter. 23h/Parc du Forum/Barcelona - le groupe reformé autour de Billy Corgan et Jimmy Chamberlin débarque sur scène. Pendant 1h45, ils démontrent que loin de s’attaquer à une tournée “revival”, ils sont bien de retour! Le concert livré est un mélange détonant de l’album à paraître - Zeitgest - et des classiques: Today, Zero, Tonight, I am One, 1979, Bullet With Butterfly Wings, etc.

Je m’étais bien évidemment débrouillé pour faire partie des premiers rangs et ainsi revivre, ou prolonger, mon adolescence. J’ai donc sauté, chanté, hurlé. Sauf que cette fois-ci je n’étais ni sur mon lit, ni devant le miroir, et que surtout je n’étais pas seul. Après 1h de folie furieuse, 3kg perdus, une converse au bord de la rupture, j’ai pris un peu de recul en allant me poser un peu plus loin pour apprécier la fin du concert.

ambiance ps07

Plus tôt dans l’après-midi Herman Düne avait ouvert le festival devant un public trop peu nombreux. Leur rock-folk aurait mérité une programmation plus tardive ou une scène plus intime. Le trio décontracté - au point que j’ai pu échanger quelques mots avec le batteur du groupe qui se promenait dans les allées du festival quelques heures plus tard - sera de passage cet été en France, avec notamment une date au Cabaret Sauvage (salle beaucoup plus à la mesure de leur talent).

Les White Stripes ont quand à eux été une nouvelle fois à la hauteur de leur réputation. La très jolie Meg tape toujours aussi fort sur sa batterie et son frangin est chaque fois plus puissant. Un son bien sale et gras comme eux seuls savent le faire. Pour finir, un massacre de Seven Nation Army, comme un pied-de-nez à tous ceux venus uniquement pour cette chanson…j’adore ça.

Ma journée, ou plutôt ma nuit, s’est terminé dans les allées, de scène en scène où les Djs - Justice, Girl Talk, notamment - se relayaient pour emmener les festivaliers jusqu’au petit matin.